23 janv. 2015

Port du casque obligatoire



Nous avons désormais de belles salles ou peuvent se balader nos chers héros en slips en pagnes et armures. Il est temps de passer à la réalisation d'éboulements; ils seront utiles pour représenter les culs de sac ou... des éboulements impromptus.


Bien entendu, un simple morceau de balsa ou quelques pions peuvent faire l'affaire, mais agrémenter son donjon préféré de quelques éléments en 3D donne un peu de cachet au bouzin.



Pour cela, inutile de se ruiner ou de se fouler le lobe temporal; comme souvent, la solution la plus simple est la meilleure.


Un principe simple règne: plus la surface est grande, plus vous aurez besoin de matériaux légers.
De fait, selon la taille de l'éboulement fictif voulu, les matériaux utilisés ne seront pas les mêmes. Nous traiterons donc les petits (1 case) et grands éboulements (2 ou 3 cases, plus serait de la gourmandise) différemment, mais le concept de base reste le même.
L'intérêt des petits est qu'étant donné leur taille, si vous décidez d'utiliser le liège ou toute autre matière texturée choisie, les chutes récupérées en faisant les salles suffiront.


La forme générale de la base n'a que peu d'importance, tant que l'on dégrossit celle ci bien entendu.
Ronde, carrée, hexagonale, avec ou sans arêtes, peu importe.

Pour tout ce qui ne dépasse pas 5 centimètres de diamètre, nous utiliserons quelques gravillons et petits cailloux de taille variable et de préférence aux arêtes bien définies afin de représenter les plus gros morceaux de roche qui se seront effondrés (et accessoirement auront réduit du gobelin en chair à pâté)

A gauche: du sable de mer, inadapté.
A droite: du sable de mayrde, parfait!
Puis nous consoliderons le tout avec un mélange de sable (pas trop fin, le sable de chantier est parfait), d'eau et de colle à bois.

Surtout, il ne faut appliquer la pâte sable/colle/eau que sur la partie la plus basse des pierres.
Pour terminer, une fois le tout bien sec, nous viendrons passer une épaisse couche de peinture gris sombre. 

Inutile de sortir les petits pots de peinture pour figouz à 12€ le gramme, de bons vieux tubes de gouache feront très bien l'affaire! Il n'est pas question de réaliser une performance artistique, c'est un éboulement, pas la reproduction d'un Degas!

Une fois cette première couche sombre réalisée, une deuxième couche plus claire sera brossée sur les arêtes des plus grosses "pierres". (Une parodie de brossage à sec version gros bourrin sera parfaite)
Les plus tatillons pourront peaufiner avec plusieurs autres couches, appliquer un lavis ou mettre une couche de couleur différente pour les petits et gros blocs, mais deux peuvent amplement gérer.

Pour ce qui est des éboulements plus gros, les gravillons et cailloux seront clairement trop lourds et nous privilégierons l'écorce de pin (ou de décoration). En plus d'être totalement naturelle, elle est légère et résiste parfaitement lors des manipulations. (Plus elle est épaisse, mieux c'est)

Vous pouvez vous en procurer pour une bouchée de pin à peu de frais ou encore mieux, gratuitement lorsque vous accompagnez Cousin Hubert lors de sa cueillette annuelle de champignons, en forêt.
Il faut bien sûr la nettoyer, puis pour avoir un rendu et une tenue parfaite, l'enduire de colle. Après avoir bien laissé sécher, on peut alors ajouter de petits cailloux et du sable autour de façon équilibrée, et enfin peindre le tout comme expliqué précédemment (à l'arrache donc).







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